Rando du 14 mai - Forêt reculée de Soultz et sentiers de la guerre 14/18 du HWK

Partis encore nombreux aujourd’hui sous une belle lumière matinale, nous avons commencé à gravir par paliers progressifs cette magnifique “forêt reculée de Soultz” aux essences de bois variées, et parés de leurs belles feuilles vertes gorgées de chlorophylle dont on profitera encore jusqu’à l’automne.

Nous avons inclus, dans les photos, une vue de cette forêt qui a tant “souffert” pendant la première guerre mondiale faisant écho à ce qu’elle nous offre de beauté aujourd’hui…chapeau bas à Dame Nature ! et pour notre plus grand plaisir.

Par des agréables sentiers, une fois de plus parfaitement entretenus, notre marche s’est poursuivie vers le col du Holzwasen et son bel abri du CV de Soultz où nous avons fait notre “pause banane”…au soleil.

Nous étions bien… là !

En poursuivant vers la FA du Kohlschlag, nous avons aperçu quelques vestiges témoins de cette terrible bataille du Hartmannswillerkopf, abris et bunkers.

Le retour par la belle chapelle Sicurani puis par le Hartfelsen et enfin la Croix Zimmermann fut aussi beau et agréable que ce matin avec à l’arrière plan la plaine du Rhin.

Une très belle randonnée proposée par Jean-Marie par une très belle journée effaçant un peu une météo “de dingue” pour un mois de mai !

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La pause déjeuner

(cliquer sur la photo)

Le 68ème bataillon de chasseurs alpins a occupé les lieux au printemps 1916. Son chef de corps, le commandant Dupont, baptisa le secteur « Sicurani », du nom d'un de ses officiers tué au Hartmannswillerkopf. Il voulut aussi élever une stèle en sa mémoire, mais le bataillon dut partir pour la Somme avant que le projet n'ait été réalisé.

Le 68ème fut relevé dans le secteur par le 7ème bataillon territorial de chasseurs alpins dont le chef, le commandant Chicotot, au lieu d'ériger une stèle, décida de faire construire une chapelle dédiée à Notre Dame de la Victoire, dite chapelle Sicurani…"

Documentation et petite présentation historique de cette chapelle (et l'intérieur) en vidéo (cliquer sur ce lien et lancer la vidéo proposée)

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" Temps affreux ! Du fond de notre abri souterrain, on entend comme une plainte étouffée, le vent qui gémit, s'enfle par moments, puis semble s'apaiser, s'élève de nouveau, passe sans trêve en faisant vibrer comme les cordes de contrebasse les dernières branches de pins épargnées par le feu des obus. Le paysage est sinistre, funèbre. Ce sol bouleversé, jonché de débris et d'épaves, cette perspective d'arbres décapités, cette boue, ce vent éperdu, ce ciel houleux, ce panorama ténébreux dans lequel tout crie la ruine et la destruction ... "

et aujourd'hui

Les abris se développent et s’améliorent avec l’installation dans la guerre des tranchées, et sont généralement creusés en contrebas dans le flanc d’une tranchée. Ils sont souvent trop petits pour contenir tous les hommes d’une portion de tranchées, qui peuvent s’y relayer. Les sous-officiers et officiers disposent généralement d’un abri spécifique, personnel ou partagé, au confort relativement meilleur que ceux des soldats.

Cet abri français a été nommé ainsi en l'honneur du capitaine Baratin de la 10^e Compagnie du 68^e BCA. On peut constater les différences entre les abris français construits avec peu de moyens et les fortins allemands construits en béton et pourvus d'un confort relatif. Il est vrai que les Français avaient ordre d'avancer et donc interdiction de construire des abris durables contrairement aux Allemands qui étaient en position défensive et qui avaient ordre de ne pas reculer. Ces ordres n'ont pas empêché l'immobilité du front durant quatre ans. Quelques mètres de gagnés, pris et repris à huit reprises, au prix de milliers de morts.

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le tracé

13 km - 700m de dénivelé

INFO

Au cours de nos randonnées, nous évoquons parfois "la vie des arbres et leurs bienfaits"...mais sait-on bien les reconnaître entre eux ? Certains d'entre vous sont imbattables, d'autres ...moins ! C'est le moment de "réviser" un peu mais sans aucune obligation ...

L'Alsace est la 6ème région forestière de France. C'est dire si cette ressource naturelle est importante pour l'économie et l'environnement de la région.
La forêt alsacienne compte 42 espèces forestières différentes, avec une grande variété de feuillus dont le hêtre et le chêne qui couvrent 64% de la surface forestière.

Révisons nos connaissances...avec un dossier très intéressant à consulter. 

LES ESSENCES DE BOIS DE LA FORET ALSACIENNE (cliquer sur le texte)

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