Randonnée proposée par Michel Moltes avec une double « approche »:
- Une belle randonnée forestière, avec alternance de sentiers et chemins ponctués de beaux panoramas du Val d’Argent
- Une approche du secteur minier du Rauenthal (le val nu) - d’où le nom du minerai : rauenthalite - avec d’anciennes mines et des lieux évocateurs comme Zillardthof (les mines de plomb) ou Farbmühle (moulin à couleur-bleu de cobalt extrait des mines)
Jean-Marc
*****
On aborde le secteur minier dès la commune d’Echery avec la Tour de l’Horloge (ancienne Tour des mineurs et siège de la corporation au XVIe siècle). A cette époque, ce bâtiment était le siège de la justice des mines, les mineurs, regroupés dans une confrérie, étant soumis à une juridiction propre. Il abritait le tribunal et, au sous-sol, deux cellules pour les mineurs délinquants.
Les mineurs appartenaient à une confrérie (Knappschaft) ayant, dès 1550, sa propre juridiction présidée par un juge des mines, et bénéficiant d'une caisse des mineurs pour soutenir les plus démunis et rétribuer un pasteur et un instituteur.
*****
Notre première étape est à St Pierre sur l’Hâte, dont l’église est doublement remarquable. On y trouve un écusson avec les armoiries de Guillaume le Grand, seigneur de Ribeaupierre, qui porte la date de 1504 et la nef de l'église renferme onze tombes, dont celle d'Antoine Tiusler, directeur des mines, inhumé en 1563.
D’autre part cette église est partagée par protestants et catholiques et ce depuis l’institution du « simultaneum » par Louis XIV en 1686: la nef reste aux protestants mais le chœur est attribué aux catholiques.
Nous continuons notre montée vers la crête par un sentier en légère (!!!) pente
*****
La montée vers le Haïcot passe par le Chauffour (centre d’hébergement et de réception) idéalement situé, pour atteindre ensuite le refuge-chalet « La Baraque de l’Etoile », construction en rondins avec toit végétalisé où la Pause Banane fut la bienvenue !
*****
Nous finissons la montée par un petit sentier très agréable qui nous conduit jusqu’au sommet et au Haïcot avec un panorama sur l’ensemble du Val d’Argent
*****
Nous rejoignons le Refuge du Brezouard tenu par les Amis de la Nature de Sainte Marie aux Mines pour un déjeuner tiré du sac : très bonne ambiance et un accueil chaleureux par les membres des Amis de la Nature, à qui nous adressons un grand merci !
*****
Nous entreprenons le chemin de retour par une « belle » descente et au passage nous admirons l’espace extérieur du refuge du Hunolstein et nous croisons quelques magnifiques spécimens d’arbres et de souches.
*****
Nous finissons notre descente par le sentier du Rauenthal, faisant partie du secteur minier du Neuenberg : le XVIème siècle apparait comme l’âge d’or des mines du Val d’argent. Au total près de 1100 mines ont été creusées, cumulant 300 km de galeries. On y trouvait des filons de cuivre, plomb, zinc, argent, cobalt et même… arsenic.
*****
Retour au parking, après une randonnée très agréable. Pour finir cette journée nous avons pu emporter dans nos souvenirs une belle image de maison fleurie qui se trouvait juste à coté de notre parking !
*****
Ce site du Neuenberg pourrait faire l’objet d’une sortie à thème concernant les mines du Val d’Argent ; une association ASEPAM organise ce type de visite-circuit incluant une visite de la Mine Saint-Louis. (En information complémentaire, voire le PDF de la mine Saint Louis). Il y a également le très beau site Tellure (expositions, animations, visite de la mine)
La qualification du type de randonnées choisies par les organisateurs de "La Bessanaise" pour le Club Vosgien de Rouffach (15 personnes) était celui de « andante/allegretto »,
C'est donc d'un pas modéré mais allègre que nous avons randonné pendant une semaine dans la région de la Savoie nommée la Haute Maurienne Vanoise.
Une "extradition" temporaire nous a fait découvrir la ville (romaine) de Suse (Susa) dans le Piémont.
La clémence du ciel a permis que tout au long de ces jours baignés de soleil, sous la direction attentive et bienveillante de notre guide Brigitte, nous avons pu recueillir mille impressions, visuelles, botaniques, géologiques, culturelles, dans une ambiance toujours bon enfant.
La qualité du confort et la restauration (gourmande et généreuse) au centre ont été irréprochables.
Chaleureux remerciements à Michel pour cette initiative.
Daniel Luttringer
cliquer sur les photos
Montage : de gauche à droite: conseils de notre guide Brigitte, gentiane bleue sur "fond de Vanoise", montée vers la Dent Parrachée
Village de Bonneval et une belle soirée à la Bessanaise !
Aussois / Plan d'Amont, Plan d'Aval, Fond d'Aussois vers la Chapelle des Anges, Chantelouve
Météo France vient ne nous informer qu’elle présentait toutes ses excuses et avait décidé d’offrir à Mr. J.M. Fischer, un an d’abonnement gratuit à Météo France Pro !
Nous partirons finalement de la FA du Gustiberg offrant ainsi une « position de repli » en cas d’attaque foudroyante météorologique....nous voilà rassurés !
Nous atteindrons le Drumont en deux petites étapes par des sentiers forestiers très agréables laissant apercevoir le vallon de Rammersbach et au loin les crêtes et le Grand Ballon.
Après une montée un peu plus raide on débouche sur une jolie chaume envahie de genêts et de myrtilles pour atteindre notre arrêt pause banane.
Ce petit sommet-col depuis lequel nous apercevons notre objectif, le Drumont , est à proximité d’un « spot » très fréquenté par les parapentistes que nous aurions peut-être aperçus avec une météo moins pessimiste...car pour info nous sentons que la journée va être belle et on a beau scruté le ciel, rien ne semble venir confirmer les nouvelles alarmantes du matin !
Nous repartons en longeant une portion de l’ancienne frontière franco-allemande signalée par des bornes-frontières avec leur F et D en faces opposées (1871-1918) puis une petite montée sur de jolies chaumes nous amène au sommet du Drumont (Trumenkopf en allemand ?) à l'altitude de 1 200 m offrant un panorama à 360° avec de droite à gauche, la vue vers Oderen, vers St Maurice, Bussang , Le Thillot, Ballon d'Alsace, le Rossberg, les crêtes et le Grand Ballonetc…et encore bien au-delà par temps clair en consultant une ancienne et belle table d’orientation en fer forgé réalisée par le Club Alpin Français en 1891).
photo réalisée à partir de l'application PeakFinder
Haut lieu de résistance, la Chaume du Drumont fut incendiée en septembre 1944 où de durs combats eurent lieu jusqu'à fin novembre.
Puis nous rejoignons en contre-bas la FA du Gustiberg.
Selon une source d’information,dans le vocabulaire alsacien, Gustiberg ne signifie pas "le mont de Güsti" (Auguste) mais un mont où l'on réunit des génisses et des veaux en été «Güst "est en effet une jeune vache qui n'a pas encore vêlé, ou encore une vache qui est tarie avant de vêler».
Après avoir déjeuner à l’extérieur, au soleil, plus du tout question de rentrer après notre déjeuner !
Jean-Marc, qui n’en était plus à une option près, improvise donc une rallonge (en fait une partie du circuit que nous aurions dû faire) qui nous amènera par une belle hêtraie-sapinière vers le superbe abri « Paradis Hisel », très belle réalisation de la Commune d’Urbès, équipé d’une cheminée, bancs, tables, réserve de bois, « balcon-terrasse »...puis nouveau retour vers la FA de Gustiberg pour une bonne tournée de bière et fêter cette journée mémorable !
Encore merci à Jean-Marc pour ce bon “coaching” ! Et le violent orage et les trombes d'eau tombées en soirée nous ont donné une idée de ce que nous avons évité "là-haut" !
Patrick nous a préparé une randonnée en grande partie en forêt, avec des points de passage aux noms très évocateurs :
- nous sommes montés au sommet du Hirnelestein (rocher de la petite cervelle – nom du à la forme de son sommet ?)
- nous sommes passés au pied de deux têtes particulières : le Amselkopf (la tête du Merle) et le Herrenstubenkopf (pièce/salon réservé aux Hommes ?)
- puis par le Gleserberg (la glace à cause du froid ou glaise à cause de la boue ?) et le camp Turenne (janvier 1675, mais aussi guerre de 14-18) nous avons atteint le Molkenrain (la butte, le ravin où l’on trayait les vaches ?)
Après un déjeuner au refuge des Amis de la Nature avec un accueil et un service particulièrement sympathique, nous avons rejoint par le col du Herrenfluh (fluh = roc, rocher ou malédiction, à vous de choisir !) la mine du Donnerloch ou notre invité Yves Ziegler (guide au CV Cernay) nous a donné quelques explications sur l’ensemble du sentier des mines entièrement remis en fonction.
C’est avec ce sentier des mines et avec des Mardisiens à la mine…réjouie que s’est terminée cette belle sortie.
En cette période de Tour de France, nous avons fait une randonnée spéciale « grimpeurs » :
La Journée des Cols
Décollage du Lac de Retournemer pour rejoindre le Col des Faignes * (voir PDF ci-dessous), puis atteindre le Hohneck (neck =cou = Col : CQFD !) pour y prendre une Collation bien méritée. Retour par le Coldu Falimont pour entreprendre une montée vers le Collet (collet monté – inconnu chez les mardisiens, bien sûr !) pour aller vers un Col exceptionnel, le Coldes Harengs marinés ** (voir PDF ci-dessous) – nous aussi nous avons mariné dans notre « jus » lors de cette belle grimpée !
Nous ne pouvions finir cette sortie collégiale sans un arrêt à l’auberge du Balveurche où certain prirent une bière (sans faux Col, bien sûr) avant une arrivée (Collective) au parking de départ.
En conclusion : une rando à inscrire dans les Collectors !
Publié le 19 Juillet 2019
par CR/JMF
dansMardisiens
Pour cette randonnée franco-allemande,Monique nous a conduit en Forêt Noire -Schwarz Wald pour une très belle-sehr schöne randonnée avec des paysages –Landschaften typiques et des sentiers-Wanderwege très variés. Au sommet-Gipfel du Ballon-Belchennous avons profité d’un panorama-Überblick à 360° de toute beauté-Schönheit. Après une descente à travers des prés-Wiesen joliment fleuris nous avons goûté aux joies-Freudend’un bain de pied-Fussbad rafraîchissant et revigorant.
Nous quittons Bitche pour nous diriger vers Meisenthal (20 kms vers le sud), dernière étape de notre sortie.
Le site de l’ancienne verrerie de Meisenthal (1711-1969), l’une des plus importantes de Lorraine, est aujourd’hui le témoin privilégié d’un second souffle et du mariage insolite entre mémoire et modernité. Après de nombreuses étapes de reconversion, ce site industriel fermé en 1969 offre aujourd’hui à ses visiteurs la magie d’un patrimoine enrichi par le regard de créateurs contemporains et une programmation culturelle et touristique exigeante. Fréquenté par plus de 60 000 usagers par an, le Site verrier de Meisenthal est animé par trois structures partenaires (Le Musée du Verre, Le Centre International d’Art Verrier, et la Halle Verrière) qui croisent patrimoine et disciplines créatives contemporaines (design, art contemporain, musiques actuelles, théâtre de rue…).
LE MUSÉE DU VERRE
Le Musée du Verre transmet aux visiteurs le témoignage de la mémoire verrière locale. Un film présente de manière très pédagogique et complète tous les aspects techniques liés au travail artistique du verre.
La projection audio-visuelle est complétée par une visite guidée de la « salle des techniques » (présentation des matériels de fabrication - four, creusets, les moules et leur évolution, les différentes phases d'élaboration des pièces, les décors, la gravure, l'impression, etc);
Le Musée présente la somptueuse collection de verre Art Nouveau (avec notamment des pièces exceptionnelles signées Emile Gallé - qui a collaboré avec la verrerie de Meisenthal de 1867 à 1894).
LE CENTRE INTERNATIONAL D'ART VERRIER
Le Centre International d’Art Verrier [CIAV], atelier qui œuvre pour la sauvegarde des savoir-faire verriers traditionnels et la création contemporaine, offre du haut de sa mezzanine le spectacle du ballet des souffleurs de verre qui commentent leur travail.
Une boutique propose quelques objets du CIAV.
LA HALLE VERRIÈRE
La Halle Verrière, cathédrale industrielle de 3200 m2, réhabilitée en 2005, propose durant l’année des expositions d’artistes contemporains, des concerts de musiques actuelles et des festivals de théâtre de rue.
Visite guidée du musée du Verre et des techniques
*******
Fabrication des moules, les fours et creusets, les boules de Noël
Présentation de quelques oeuvres exposées
***********
cliquer sur le montage
(en haut à g.) La coupe du pêcheur: Verrerie de Burgun-Schwerer
(pièce unique réalisée par E. Kermer)
(en bas à d.) Vase aux mauves et papillons de Emile Gallé
***********
******
Le Centre International d'Art Verrier
et démonstration commentée des souffleurs de verre
**********
Comment les ressources naturelles des Vosges du Nord ont contribué à l'émergence d'une filière industrielle.
Visionnez cette superbe et intéressante vidéo complétant cette visite de Meisenthal. Cliquer sur le lien.
Ainsi s'achève cette sortie à Bitche et ses environs, dense et riche en souvenirs touristiques et culturels avec un organisateur qui vous remercie pour votre participation toujours aussi agréable, intéressée et sympathique mais également et surtout pour votre appréciation générale qui encourage à préparer d'autres "aventures" !
Certains d'entre nous en profiteront pour explorer les alentours en vélo pendant les deux jours suivants ce qui allait devenir aussi une superbe découverte et des moments de convivialité inoubliables.
***********
L'équipe joyeuse des "cyclistes" entre Bitche et un Biergarten à Eppenbrunn !
Depuis le temps que René nous avait convaincu qu'il fallait avoir vu, au moins une fois, l'Altschlossfelsen appelé parfois "le colorado alsacien"...nous y voilà !
Après un solide petit-déjeuner, nous nous dirigeons en voiture vers le petit village de Roppeviller, porte d'entrée de ce site géologique exceptionnel.
Quittant nos voitures, nous empruntons le Chemin Helmut Kohl qui nous mènera vers l'Altschlossfelsen.
Nous décidons d'abord d'aller voir le rocher de Diane, un bas-relief votif d'époque romaine
(cliquer sur le montage)
Puis nous empruntons le parcours classique “par le bas”. (voir plan ci--dssous)
A partir de là , il y a deux solutions:
- soit, découvrir, regarder, comprendre, admirer, profiter du “moment présent” et de ce privilège - un site géologique exceptionnel encore faut-il “faire le chemin”…- laisser les amateurs de photographies ne plus savoir sous quel angle faire et probablement refaire la énième photo…on triera après peu importe ! et bien entendu écouter les commentaires de notre cher René, notre géologue “maison”…que nous remercions;
- soit, emmener avec soi un bon kilo de livres concernant le phénomène géologique très complexe de ce lieu, un carnet de notes, et…finalement se perdre dans le “Trias inférieur ou grès bigarré", le Buntsandstein , et bien d'autres particularités géologiques réservées à des initiés.
Alors pour ceux qui voudraient et auraient le temps de s'initier et sur les conseils de René, vous pouvez consulter un site complet et franchement très intéressant:
allez, avant l'apéro, encore quelques autres belles découvertes...qui nous aurons retenu près de 3 heures...pour à peine 3 km de distance...(on a failli en faire plus faute d'un balisage un peu fantaisiste!...) et avant de faire une pause déjeuner au Golf de Bitche où nous avons été reçus très chaleureusement par le Directeur du Golf, un membre assidu du Club Vosgien de Bitche.
On se retrouve bientôt pour la dernière étape...Meisenthal .
Publié le 12 Juillet 2019
par CVRJM
dansMardisiens
Roche des Fées, Roches Rondes, La Salière, Herrenkeller… de magnifiques rochers de grès rose que nous avons touchés de près… admirés de très près. Un château (toujours en grès rose), le Frankenbourg, qui domine toute la région et nous a offert un panorama à 360°, cadre majestueux à notre « déjeuner sur l’herbe ».
Il ne pouvait y avoir de meilleure illustration à cette magnifique citation de Paul Keller :
Après le fort du Simserhof et la ligne Maginot, (article précédent) nous vous proposons de poursuivre notre première journée avec la présentation de la visite de:
La Citadelle de Bitche
Nous franchissons la porte principale de la Citadelle après une longue et belle montée par la rampe dite “des charroirs” , déjà impressionnés par les murs d’enceinte de près de 20m de haut et les fossés, non sans avoir remarqué ce qui était gravé sur une plaque de marbre au dessus de ladite porte :
" Louis XV, Roy de France, auguste, victorieux et pacifique, en réédifiant cette forteresse de fond en comble, a voulu qu'elle fermât les Vosges et la Lorraine à ses ennemis, qu'elle défendit la frontière de l'Alsace et qu'au pied de ses murs les camps des armées françaises trouvassent une puissante protection. Année 1754”.
La visite de la citadelle est entièrement audio-guidée et les commentaires sont fournis automatiquement au fur et à mesure de notre avancée sur le parcours proposé.
Après plusieurs arrêts commentés,nous poursuivons par la visite dans les souterrains.
Creusées dans le grès, les galeries souterraines constituent une véritable ville souterraine. Malgré les bombardements de 1870 et 1945, elles sont dans un état de conservation remarquable. Vauban déjà avait préconisé qu’elles puissent résister à un bombardement. Ces galeries communiquent entre elles de bout en bout de la Citadelle et à noter qu’elles ont permis à la population de Bitche de se réfugier pendant les bombardements de l’hiver 44.
Au fur et à mesure de notre progression, un parcours cinématographique en couleurs projeté sur différents écrans retrace l’histoire tragique du siège de 1870 . Cette scénographie dont l’excellente mise en scène et la présentation est unique en son genre (jouée par des vrais acteurs P. Mille, F. Cluzet, V. Ledoyen) n’a laissé personne indifférent devant le courage des soldats et officiers, l’âpretéet la violence des combats, et la “morale” de la guerre.
Nous avons pu retrouver de larges extraits du film présenté “la Forteresse assiégée” réalisé par G. Mordillat en 2006 et qui sont à votre disposition (voir présentation et lien plus loin)
De galerie en galerie, nous verrons, notamment, le poste de commandement de Teyssier, le puit(2,50m de large et 74 m de profondeur) et l’immense cage d’écureuil (photo) dans laquelle deux hommes marchaient et qui permettait de monter les eaux du puits, la forge, la boulangerie et les fours à pain (primordiale pour la résistance de la garnison...comme le vin en tonneaux).
Revenus à l’extérieur, nous débouchons près de la chapelle. Exécutée du vivant de Vauban, c’est le seul bâtiment qui ait été miraculeusement épargné et qui a fait l’objet de travaux de réhabilitation.
Elle abrite le fameux plan-relief* de Bitche (non visité)
*(wikipedia) Le plan-relief est un mode de représentation géographique en relief sous forme de maquette à l'échelle. Il fut d'abord un outil militaire utilisé pour visualiser des projets d'aménagements ou des campagnes concernant des sites fortifiés.Des ingénieurs topographes réalisaient un relevé minutieux du terrain, des bâtiments (relevés au nombre de fenêtres près) puis ces données étaient livrées à des modeleurs, menuisiers (les plateaux sont en bois de chêne décoré avec de la soie, les maisons en tilleul), décorateurs qui mettaient plusieurs années à fabriquer et mettre à jour ces plans.
Depuis le plateau central extérieur, on peut admirer les deux bastions placés à chaque extrémité de la citadelle “les Têtes” séparées du plateau central par une profonde brèche qui ne pouvait être franchie que par pont-levis ou caponnière (liaison souterraine).
Nous terminons notre visite par une belle photo de groupe réuni sur une légère élévation du côté de la Petite Tête avec une vue sur la ville de Bitche et Le Relais des Châteaux Forts, notre hôtel,…que nous allons enfin pouvoir apprécier …pour se poser depuis ce matin…avant un apéro et un diner festif !
Parmi les photos, une des salles avec scénographie, la cage d'écureuil et le puit, la chapelle
Dernière "étape détente" sous un ciel radieux : découvrir le Jardin de la Paix au pied de la Citadelle.
Le Jardin de la Paix
Soulignant la vocation mémorielle de la Citadelle, il a été conçu comme l’expression d’un engagement d’avenir : le Jardin pour la Paix est né en 2003. S’étendant sur près de cinq cents mètres, ce jardin offre une succession d’espaces naturellement ouverts et confinés qui s’articulent harmonieusement autour d’une promenade belvédère.
Cette configuration atypique s’est révélée propice à d’innombrables déclinaisons paysagères, offrant au visiteur autant d’escales de découverte. Le Jardin pour la Paix et sa genèse ont suscité un véritable festival d’imagination, d’échanges et d’expériences éphémères de fleurissement.
Cette démarche a conduit à la conception d’une véritable usine de captage, de gestion et de distribution de l’eau de source au Jardin pour la Paix. Tout est prévu d’un point de vue pratique mais aussi pédagogique et ludique. Les réseaux aquatiques se déploient en branchages de tuyaux aériens… Des brumisateurs, douches et rampes d’eau se déversent dans des bassins dont le trop plein sert à l’irrigation du jardin…
Activités écologiques
Aucun traitement chimique, utilisation de moutons pour le traitement des espaces enherbés inaccessibles au public, compostage de feuilles, traitements naturels (engrais organiques), nichoirs pour oiseaux, culture biologique, plantation de variétés locales, biodiversité respectée, taille douce des arbres, élagage raisonné.
Diaporama photos automatique
En fin de soirée, toute illuminée, nous découvrons dans sa totalité, tel un immense vaisseau, la fière et altière Citadelle de Bitche à la silhouette élégante et massive.
Elle capte le regard et elle en impose ! et nous accueillera demain matin depuis nos chambres…
Bravo à tous pour une longue, très longue journée “touristique” certes, riche et intéressante, mais que la bière va être bonne (et une mention particulière pour notre Bernard ...et sa béquille !)
Le lendemain matin, après un solide et copieux petit-déjeuner, nous partirons pour découvrir une merveille de la nature...l'Altschlossfelsen, le colorado alsacien.
A suivre !
et merci aux photographes contributeurs
cliquer sur le montage
***************
******
Si vous souhaitez en savoir plus sur cette Citadelle et son histoire...
1. Historique de la Citadelle de Btche
2. Extraits du film "la Forteresse assiégée " dont nous avons pu voir de larges extraits en parcourant les galeries souterraines.
Fil rouge du film, le soldat Charles-Henri Mondel traverse les champs de bataille et croise les troupes françaises défaites par un ennemi mieux préparé, mieux équipé. Le comédien Patrick Mille troque alors son uniforme contre des vêtements modernes et se transforme en journaliste interrogeant historiens et experts sur les événements qui ont conduit Napoléon III à capituler après le désastre de Sedan. Au-delà de leur analyse des atouts de l'armée prussienne et des faiblesses criantes de la stratégie française, ils proposent une réflexion sur la guerre elle-même, ses codes, sa « morale » ; 1870 figure un des derniers conflits classiques où chaque combattant « menace la vie de l'autre en exposant la sienne, dans une sorte de communauté de violence partagée ».