22 marcheurs se sont retrouvés au départ de Kientzheim pour une sortie de 8,5 km et un dénivelé de 180 m .Guide du jour Patrick Berton

Une première étape nous conduisit à la chapelle Saints Félix et Régule

C’est une très ancienne chapelle: la pierre datée 707 (DCVII) pourrait prouver qu’elle est contemporaine de Sainte Odile .

Mais elle fut surtout célèbre suite à un événement extraordinaire qui s’y produisit.

Il faut faire un saut dans le XVème siècle, période tourmentée ou la région est mise à feu et à sang par les Armagnacs, les Bourguignons , les Suisses….. De plus, les Seigneurs n’admettent pas que les villes puissent acquérir leur liberté et se sous traire à leur juridiction et aux impositions qu’elles subissent. C’est ainsi qu’en 1466, des villes de la Décapole, telles que Turckheim, Munster et Kaysersberg se rebellent. Le seigneur Jean de Lupfen ayant résidence à Kientzheim réagit en investissant Turckheim, dévastant Munster et maltraitant des bourgeois à Kaysersberg. Les villes se liguent et veulent attaquer Kientzheim qui, ceinturée de haute muraille est imprenable. L’armée des assaillants, pour se venger, incendie l’église de Sigolsheim.

Des villageois pieux retrouvent dans les décombres de leur église, les statues en bois de la Vierge Marie et Saint Jean pratiquement intactes. Ils les mettent à l’abri dans la chapelle de Kientzheim.
Et c’est dans ce sanctuaire que le 7 août 1466, au moment des Vêpres, les nombreux fidèles voient " clairement et ostensiblement pleurer les deux statues et que des larmes coulaient fraichement de leurs yeux sur les joues et jusqu’au col " .
Ce miracle est consigné dans un parchemin et chaque témoin certifie sous la foi du serment la véracité du fait.

L’annonce du miracle se répand rapidement en Alsace et dans tout le bassin rhénan et très vite, les pèlerins affluents. Les grâces obtenues semblent être attribuées à Notre Dame de Kientzheim

Les  pèlerins font réaliser par des artistes locaux de nombreux ex votos dont 112 datés essentiellement des 18 ème et 19 eme sont exposés de nos jours dans la chapelle.

Après ce premier arrêt, le groupe pris la direction de Kaysersberg et du château du Schlossberg en empruntant les chemins des coteaux viticoles. Cela nous permis d'avoir de beaux points de vue sur le paysage environnant sous une météo beaucoup plus clémente que prévu.

Le chemin retour nous fit traverser les rues animées de Kaysersberg ( période de Noel oblige) avant de retrouver la quiétude des rues de Kientzheim.

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36 participants, 7,5km pour un dénivelé de 320m, guide du jour Jean-Marc Fischer

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Départ du parking de l'Egten, difficile à trouver pour certain, mais finalement c'est une troupe au complet qui a commencé cette randonnée

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Une bonne "grimpée" dès le départ mais toujours dans  la bonne humeur !

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SITE MAGNIFIQUE: LA CARRIÈRE DE BERGHOLTZ :

L’exploitation de cette carrière est antérieure au XVIe siècle. Sa longueur actuelle est d’environ 600 mètres et sa hauteur grimpe jusqu’à 30 mètres. C’est en 1790 qu’elle devient propriété communale. De 1760 à 1770, elle avait été exploitée par le chapitre de Murbach afin de construire l’église Notre-Dame de Guebwiller. Le dernier bail de location de la carrière a été signé en 1910. Une quinzaine de personnes travaillait encore sur le site. La pierre de grès extraite de cette carrière a permis la construction de maisons, de l’église de Bergholtz, de dallages, de fontaines et de la ville fortifiée de Neuf-Brisach, œuvre de Vauban. Pour transporter les pierres jusqu’au bas du plateau, un chemin de schlittage sillonnait la forêt. On devine encore par endroits son tracé. Le « canal Vauban », creusé en six mois par des bataillons de soldats à la fin du XVIIe siècle, servait à transporter des matériaux de construction vers Neuf-Brisach ; son point de départ se situait dans le secteur de Pfaffenheim et depuis Bergholtz, un petit canal rejoignait cet endroit. Malheureusement, dès 1703 une grande partie du canal a été comblée pour des raisons militaires.

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Après la pause, retour par le haut des carrières avec un arrêt pour "profiter" du panorama... un peu brumeux aux dires de certain !

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Retour par Bergholtz Zell pour admirer la très belle et symbolique sculpture de Claude Bonnot.

Arrivée au parking en profitant d'une belle vue sur toute la plaine.

Merci à tous les participants !

Le 1er décembre, c'était le début de l'hiver météorologique, et l'occasion d'aller voir les couleurs de l'automne entre Masevaux et le château de Montori.

10 marcheuses et marcheurs (Danielle, Véronique, Pascal, Luc, Bernard, Christian, André, René, Régis guidés par Dominique) entament leur petite randonnée à 11 h au parcours Vita de Masevaux.

Le groupe arrive avant midi au refuge de Grambaechle, superbe abri. On peut y manger dehors, s'y abriter.

Il y a du bois sur place, et nous imaginons volontiers une sortie barbecue lors d'une future saison !

La pause pique nique ne dure pas bien longtemps, il fait quand même frais, et tout le monde se réchauffe lors de la montée du Sudel.

Arrivée au Sudel, 920 m et point culminant du parcours. Le site a accueilli jusqu'en 1914 un observatoire.

On y voit aussi le chemin des bornes, d'un côté la France, de l'autre l'Allemagne. Aujourd'hui territoire de Belfort et Haut-Rhin !

Une descente d'un à deux kilomètres, et nous voilà à la chapelle Ste-Catherine. Troisième du nom à cet emplacement. C'est aujourd'hui un lieu de pélerinage.

On dit que la source voisine aurait des vertus sur les maladies des yeux. Personne n'a voulu vérifier !

Tout le monde pensait en avoir fini avec les montées, mais non, il faut gravir la butte des ruines du château de Montori (800 m) !

L'origine du nom n'est pas clairement établie : mont d'Ulrich ?

Malgré le temps couvert, la vue est belle mais.... qu'est-ce que ça caille !

Il est temps de repasser au refuge, et de revenir aux voitures. La nuit tombe tôt dirait André....

12,5 kms, dénivelé : 570 m. De l'avis unanime le bon compromis pour une petite journée d'hiver !

Texte et photos : DD

Le détail du parcours ici