Publié le 19 Juillet 2019
par CR/JMF
dansMardisiens
Pour cette randonnée franco-allemande,Monique nous a conduit en Forêt Noire -Schwarz Wald pour une très belle-sehr schöne randonnée avec des paysages –Landschaften typiques et des sentiers-Wanderwege très variés. Au sommet-Gipfel du Ballon-Belchennous avons profité d’un panorama-Überblick à 360° de toute beauté-Schönheit. Après une descente à travers des prés-Wiesen joliment fleuris nous avons goûté aux joies-Freudend’un bain de pied-Fussbad rafraîchissant et revigorant.
Nous quittons Bitche pour nous diriger vers Meisenthal (20 kms vers le sud), dernière étape de notre sortie.
Le site de l’ancienne verrerie de Meisenthal (1711-1969), l’une des plus importantes de Lorraine, est aujourd’hui le témoin privilégié d’un second souffle et du mariage insolite entre mémoire et modernité. Après de nombreuses étapes de reconversion, ce site industriel fermé en 1969 offre aujourd’hui à ses visiteurs la magie d’un patrimoine enrichi par le regard de créateurs contemporains et une programmation culturelle et touristique exigeante. Fréquenté par plus de 60 000 usagers par an, le Site verrier de Meisenthal est animé par trois structures partenaires (Le Musée du Verre, Le Centre International d’Art Verrier, et la Halle Verrière) qui croisent patrimoine et disciplines créatives contemporaines (design, art contemporain, musiques actuelles, théâtre de rue…).
LE MUSÉE DU VERRE
Le Musée du Verre transmet aux visiteurs le témoignage de la mémoire verrière locale. Un film présente de manière très pédagogique et complète tous les aspects techniques liés au travail artistique du verre.
La projection audio-visuelle est complétée par une visite guidée de la « salle des techniques » (présentation des matériels de fabrication - four, creusets, les moules et leur évolution, les différentes phases d'élaboration des pièces, les décors, la gravure, l'impression, etc);
Le Musée présente la somptueuse collection de verre Art Nouveau (avec notamment des pièces exceptionnelles signées Emile Gallé - qui a collaboré avec la verrerie de Meisenthal de 1867 à 1894).
LE CENTRE INTERNATIONAL D'ART VERRIER
Le Centre International d’Art Verrier [CIAV], atelier qui œuvre pour la sauvegarde des savoir-faire verriers traditionnels et la création contemporaine, offre du haut de sa mezzanine le spectacle du ballet des souffleurs de verre qui commentent leur travail.
Une boutique propose quelques objets du CIAV.
LA HALLE VERRIÈRE
La Halle Verrière, cathédrale industrielle de 3200 m2, réhabilitée en 2005, propose durant l’année des expositions d’artistes contemporains, des concerts de musiques actuelles et des festivals de théâtre de rue.
Visite guidée du musée du Verre et des techniques
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Fabrication des moules, les fours et creusets, les boules de Noël
Présentation de quelques oeuvres exposées
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cliquer sur le montage
(en haut à g.) La coupe du pêcheur: Verrerie de Burgun-Schwerer
(pièce unique réalisée par E. Kermer)
(en bas à d.) Vase aux mauves et papillons de Emile Gallé
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Le Centre International d'Art Verrier
et démonstration commentée des souffleurs de verre
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Comment les ressources naturelles des Vosges du Nord ont contribué à l'émergence d'une filière industrielle.
Visionnez cette superbe et intéressante vidéo complétant cette visite de Meisenthal. Cliquer sur le lien.
Ainsi s'achève cette sortie à Bitche et ses environs, dense et riche en souvenirs touristiques et culturels avec un organisateur qui vous remercie pour votre participation toujours aussi agréable, intéressée et sympathique mais également et surtout pour votre appréciation générale qui encourage à préparer d'autres "aventures" !
Certains d'entre nous en profiteront pour explorer les alentours en vélo pendant les deux jours suivants ce qui allait devenir aussi une superbe découverte et des moments de convivialité inoubliables.
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L'équipe joyeuse des "cyclistes" entre Bitche et un Biergarten à Eppenbrunn !
Depuis le temps que René nous avait convaincu qu'il fallait avoir vu, au moins une fois, l'Altschlossfelsen appelé parfois "le colorado alsacien"...nous y voilà !
Après un solide petit-déjeuner, nous nous dirigeons en voiture vers le petit village de Roppeviller, porte d'entrée de ce site géologique exceptionnel.
Quittant nos voitures, nous empruntons le Chemin Helmut Kohl qui nous mènera vers l'Altschlossfelsen.
Nous décidons d'abord d'aller voir le rocher de Diane, un bas-relief votif d'époque romaine
(cliquer sur le montage)
Puis nous empruntons le parcours classique “par le bas”. (voir plan ci--dssous)
A partir de là , il y a deux solutions:
- soit, découvrir, regarder, comprendre, admirer, profiter du “moment présent” et de ce privilège - un site géologique exceptionnel encore faut-il “faire le chemin”…- laisser les amateurs de photographies ne plus savoir sous quel angle faire et probablement refaire la énième photo…on triera après peu importe ! et bien entendu écouter les commentaires de notre cher René, notre géologue “maison”…que nous remercions;
- soit, emmener avec soi un bon kilo de livres concernant le phénomène géologique très complexe de ce lieu, un carnet de notes, et…finalement se perdre dans le “Trias inférieur ou grès bigarré", le Buntsandstein , et bien d'autres particularités géologiques réservées à des initiés.
Alors pour ceux qui voudraient et auraient le temps de s'initier et sur les conseils de René, vous pouvez consulter un site complet et franchement très intéressant:
allez, avant l'apéro, encore quelques autres belles découvertes...qui nous aurons retenu près de 3 heures...pour à peine 3 km de distance...(on a failli en faire plus faute d'un balisage un peu fantaisiste!...) et avant de faire une pause déjeuner au Golf de Bitche où nous avons été reçus très chaleureusement par le Directeur du Golf, un membre assidu du Club Vosgien de Bitche.
On se retrouve bientôt pour la dernière étape...Meisenthal .
Publié le 12 Juillet 2019
par CVRJM
dansMardisiens
Roche des Fées, Roches Rondes, La Salière, Herrenkeller… de magnifiques rochers de grès rose que nous avons touchés de près… admirés de très près. Un château (toujours en grès rose), le Frankenbourg, qui domine toute la région et nous a offert un panorama à 360°, cadre majestueux à notre « déjeuner sur l’herbe ».
Il ne pouvait y avoir de meilleure illustration à cette magnifique citation de Paul Keller :
Après le fort du Simserhof et la ligne Maginot, (article précédent) nous vous proposons de poursuivre notre première journée avec la présentation de la visite de:
La Citadelle de Bitche
Nous franchissons la porte principale de la Citadelle après une longue et belle montée par la rampe dite “des charroirs” , déjà impressionnés par les murs d’enceinte de près de 20m de haut et les fossés, non sans avoir remarqué ce qui était gravé sur une plaque de marbre au dessus de ladite porte :
" Louis XV, Roy de France, auguste, victorieux et pacifique, en réédifiant cette forteresse de fond en comble, a voulu qu'elle fermât les Vosges et la Lorraine à ses ennemis, qu'elle défendit la frontière de l'Alsace et qu'au pied de ses murs les camps des armées françaises trouvassent une puissante protection. Année 1754”.
La visite de la citadelle est entièrement audio-guidée et les commentaires sont fournis automatiquement au fur et à mesure de notre avancée sur le parcours proposé.
Après plusieurs arrêts commentés,nous poursuivons par la visite dans les souterrains.
Creusées dans le grès, les galeries souterraines constituent une véritable ville souterraine. Malgré les bombardements de 1870 et 1945, elles sont dans un état de conservation remarquable. Vauban déjà avait préconisé qu’elles puissent résister à un bombardement. Ces galeries communiquent entre elles de bout en bout de la Citadelle et à noter qu’elles ont permis à la population de Bitche de se réfugier pendant les bombardements de l’hiver 44.
Au fur et à mesure de notre progression, un parcours cinématographique en couleurs projeté sur différents écrans retrace l’histoire tragique du siège de 1870 . Cette scénographie dont l’excellente mise en scène et la présentation est unique en son genre (jouée par des vrais acteurs P. Mille, F. Cluzet, V. Ledoyen) n’a laissé personne indifférent devant le courage des soldats et officiers, l’âpretéet la violence des combats, et la “morale” de la guerre.
Nous avons pu retrouver de larges extraits du film présenté “la Forteresse assiégée” réalisé par G. Mordillat en 2006 et qui sont à votre disposition (voir présentation et lien plus loin)
De galerie en galerie, nous verrons, notamment, le poste de commandement de Teyssier, le puit(2,50m de large et 74 m de profondeur) et l’immense cage d’écureuil (photo) dans laquelle deux hommes marchaient et qui permettait de monter les eaux du puits, la forge, la boulangerie et les fours à pain (primordiale pour la résistance de la garnison...comme le vin en tonneaux).
Revenus à l’extérieur, nous débouchons près de la chapelle. Exécutée du vivant de Vauban, c’est le seul bâtiment qui ait été miraculeusement épargné et qui a fait l’objet de travaux de réhabilitation.
Elle abrite le fameux plan-relief* de Bitche (non visité)
*(wikipedia) Le plan-relief est un mode de représentation géographique en relief sous forme de maquette à l'échelle. Il fut d'abord un outil militaire utilisé pour visualiser des projets d'aménagements ou des campagnes concernant des sites fortifiés.Des ingénieurs topographes réalisaient un relevé minutieux du terrain, des bâtiments (relevés au nombre de fenêtres près) puis ces données étaient livrées à des modeleurs, menuisiers (les plateaux sont en bois de chêne décoré avec de la soie, les maisons en tilleul), décorateurs qui mettaient plusieurs années à fabriquer et mettre à jour ces plans.
Depuis le plateau central extérieur, on peut admirer les deux bastions placés à chaque extrémité de la citadelle “les Têtes” séparées du plateau central par une profonde brèche qui ne pouvait être franchie que par pont-levis ou caponnière (liaison souterraine).
Nous terminons notre visite par une belle photo de groupe réuni sur une légère élévation du côté de la Petite Tête avec une vue sur la ville de Bitche et Le Relais des Châteaux Forts, notre hôtel,…que nous allons enfin pouvoir apprécier …pour se poser depuis ce matin…avant un apéro et un diner festif !
Parmi les photos, une des salles avec scénographie, la cage d'écureuil et le puit, la chapelle
Dernière "étape détente" sous un ciel radieux : découvrir le Jardin de la Paix au pied de la Citadelle.
Le Jardin de la Paix
Soulignant la vocation mémorielle de la Citadelle, il a été conçu comme l’expression d’un engagement d’avenir : le Jardin pour la Paix est né en 2003. S’étendant sur près de cinq cents mètres, ce jardin offre une succession d’espaces naturellement ouverts et confinés qui s’articulent harmonieusement autour d’une promenade belvédère.
Cette configuration atypique s’est révélée propice à d’innombrables déclinaisons paysagères, offrant au visiteur autant d’escales de découverte. Le Jardin pour la Paix et sa genèse ont suscité un véritable festival d’imagination, d’échanges et d’expériences éphémères de fleurissement.
Cette démarche a conduit à la conception d’une véritable usine de captage, de gestion et de distribution de l’eau de source au Jardin pour la Paix. Tout est prévu d’un point de vue pratique mais aussi pédagogique et ludique. Les réseaux aquatiques se déploient en branchages de tuyaux aériens… Des brumisateurs, douches et rampes d’eau se déversent dans des bassins dont le trop plein sert à l’irrigation du jardin…
Activités écologiques
Aucun traitement chimique, utilisation de moutons pour le traitement des espaces enherbés inaccessibles au public, compostage de feuilles, traitements naturels (engrais organiques), nichoirs pour oiseaux, culture biologique, plantation de variétés locales, biodiversité respectée, taille douce des arbres, élagage raisonné.
Diaporama photos automatique
En fin de soirée, toute illuminée, nous découvrons dans sa totalité, tel un immense vaisseau, la fière et altière Citadelle de Bitche à la silhouette élégante et massive.
Elle capte le regard et elle en impose ! et nous accueillera demain matin depuis nos chambres…
Bravo à tous pour une longue, très longue journée “touristique” certes, riche et intéressante, mais que la bière va être bonne (et une mention particulière pour notre Bernard ...et sa béquille !)
Le lendemain matin, après un solide et copieux petit-déjeuner, nous partirons pour découvrir une merveille de la nature...l'Altschlossfelsen, le colorado alsacien.
A suivre !
et merci aux photographes contributeurs
cliquer sur le montage
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Si vous souhaitez en savoir plus sur cette Citadelle et son histoire...
1. Historique de la Citadelle de Btche
2. Extraits du film "la Forteresse assiégée " dont nous avons pu voir de larges extraits en parcourant les galeries souterraines.
Fil rouge du film, le soldat Charles-Henri Mondel traverse les champs de bataille et croise les troupes françaises défaites par un ennemi mieux préparé, mieux équipé. Le comédien Patrick Mille troque alors son uniforme contre des vêtements modernes et se transforme en journaliste interrogeant historiens et experts sur les événements qui ont conduit Napoléon III à capituler après le désastre de Sedan. Au-delà de leur analyse des atouts de l'armée prussienne et des faiblesses criantes de la stratégie française, ils proposent une réflexion sur la guerre elle-même, ses codes, sa « morale » ; 1870 figure un des derniers conflits classiques où chaque combattant « menace la vie de l'autre en exposant la sienne, dans une sorte de communauté de violence partagée ».
Publié le 6 Juillet 2019
par CVR/DE
dansMardisiens
Après cette semaine de canicule, Michel avait choisi les cirques et lacs glaciaires…sur un parcours devenu un grand classique: lac Vert, lac Noir, lac des Truites en passant par le Gazon du Faîte et le Gazon du Faing appartenant à la belle réserve naturelle du Tanet.
La flore de cette réserve compte 519 espèces et tout photographe cherche - au fil des saisons - à réaliser "la photo parfaite"...Jean-Marie s'est donc mis en "immersion profonde" comme on le verra plus bas et nous attendons tous le résultat !
Après une belle montée en forêt, nous parvenons sur les crêtes et les chaumes du Gazon du Faing.
Le Lac Noir nous guette d'en bas.
Il est établi dans un cirque glaciaire de hautes falaises granitiques, naturellement barré par un cordon morainique.
Il a connu un évènement tragique lors de la mise en service d'une usine hydro-électrique le 4 janvier 1934 suite à la rupture d'une canalisation reliant la galerie à la centrale. Le toit de la centrale s’est effondré sur le personnel, ingénieurs, techniciens et ouvriers, tuant neuf d’entre eux et laissant un survivant.
Nous déjeunons à l'Auberge du Lac Noir.
Nous prenons la direction du Lac du Forlet appelé aussi le lac des Truites (à tort du mot allemand Forelle). Lelac des Truites est le plus élevé des lacs vosgiens à 1060m. Il est niché dans un large cirque glaciaire entouré de pentes abruptes culminant à 1 303 mètres (Gazon du Faing et Gazon du Faite). dans un magnifique paysage alpestre en contrebas.
En raison d'un balisage fantaisiste et inexact, (où était ce foutu "rond rouge ??) nous avons failli ne jamais retrouver le sentier nous menant à ce lac...
Pierre Paul et Dominique ont "dégainé" leur application maps.me ...sans grand succès et c'est l'intuition et le sens du vent qui nous a orienté vers les Hautes Huttes puis vers le lac du Forlet
Nous avons alors emprunté un très long sentier pierreux et cahotique avec un bon dénivelé, pour atteindre finalement le Lac Vert ou lac de Soultzeren, sentier qui nous laissera quelques courbatures...
De la St Jean jusqu'à la St Jacob (du 24 juin au 24 juillet) l'eau du lac Vert devient trouble pour se transformer en un liquide gélatineux et verdâtre avant de redevenir claire. Les vaches viennent de loin pour s'abreuver de cette eau qu'elles apprécient. On dit même, qu'elles en donneraient plus de lait. Cette coloration remarquable est dûe à la prolifération d'une algue bleue, cyanobactérie du genre Anabaena .
Le programme de la journée : visite guidée du quartier allemand également appelé Neustadt en compagnie d’un guide de l’Office de Tourisme de Strasbourg. Pause déjeuner au restaurant de l’Opéra.
L’après midi fut consacrée à la visite de la Cathédrale, de sa place et se poursuivit par la découverte du bâtiment abritant le siège du Parlement Européen.
Cette seconde session attira 14 participants très intéressés et séduits par cette ville à la fois si proche et si éloignée du Haut Rhin.
Anne Rieffel-Witz
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Voir ci-après présentation détaillée de cette journée