L'actualité du Club Vosgien de Rouffach

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Cela fait un bout de temps que BA' l'Ours n'était pas intervenu !

Bonne Lecture

Pour info, en attendant de rencontrer votre "encaisseur", vous pouvez déjà préparer la fiche d'inscription ci dessous !

Un ciel plombé et un vent du nord n'ont pas découragé les 26 marcheurs au départ d'Eguisheim.

Nous démarrons notre randonnée à travers le vignoble qui longe le village, puis une montée régulière et une dernière grimpette sur un sentier légèrement verglacé nous mènent au château du Hagueneck. 

Après ce petit effort, des petites douceurs nous ont apporté un petit réconfort.

Revigorés, nous poursuivons notre balade et traversons une belle forêt pour arriver à Husseren-les-Châteaux.

De là nous redescendons à notre point de départ en empruntant le chemin viticole.

Texte : FK / Photos : DD

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21 marcheurs ont bravé des prévisions d’intempéries qui se sont finalement avérées bien plus légères et seules quelques beaux flocons ont agrémenté cette randonnée.

De l’abbaye de Marbach à l’auberge St Marc, des nourritures spirituelles aux nourritures terrestres (enfin presque, l’auberge n’étant ouverte que le week-end), ce fut une randonnée d’après-midi d’environ 8,5 km et de 305 m de dénivelé, avec un passage par les carrières de Gueberschwihr et une pause au parking de l’auberge St Marc.

Un retour avec un petit passage sur la route nous a permis de démontrer le savoir faire de nos marcheurs en une belle file indienne !  

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Au retour, une petite « pause » historique et une présentation de cette belle abbaye dont il ne reste que le narthex, voir documents ci-dessous.

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Suspendue suite à la crise Covid , c’est avec plaisir que nous avons repris la tradition de la galette des rois .

Michel auquel s’étaient joint Bernard et Pierre Paul, a commencé son parcours par une visite guidée de Rouffach suivie d’une marche dans le vignoble.

Tout ce beau monde a ensuite pris le chemin du siège du Club , rue des Récollets , où Cécile, Jean Marc et Patrick les attendaient avec les traditionnelles galettes des rois et le vin chaud spécialement élaboré par Pierre Paul.

Avant de passer à la dégustation, le président a remercié les bénévoles du club et a présenté ses vœux aux membres présents pour la nouvelle année

L’espiègle Pierre Paul  a profité de l’occasion pour gentiment couronner Jean Marc et Patrick  de « couronnes  de laurier » qu’il avait spécialement réalisées.

Après ce bon moment passé ensemble, quelques bénévoles sont restés pour prendre en charge le nettoyage de la vaisselle ainsi que le rangement des lieux.

Merci a eux pour leur aide

22 marcheurs se sont retrouvés au départ de Kientzheim pour une sortie de 8,5 km et un dénivelé de 180 m .Guide du jour Patrick Berton

Une première étape nous conduisit à la chapelle Saints Félix et Régule

C’est une très ancienne chapelle: la pierre datée 707 (DCVII) pourrait prouver qu’elle est contemporaine de Sainte Odile .

Mais elle fut surtout célèbre suite à un événement extraordinaire qui s’y produisit.

Il faut faire un saut dans le XVème siècle, période tourmentée ou la région est mise à feu et à sang par les Armagnacs, les Bourguignons , les Suisses….. De plus, les Seigneurs n’admettent pas que les villes puissent acquérir leur liberté et se sous traire à leur juridiction et aux impositions qu’elles subissent. C’est ainsi qu’en 1466, des villes de la Décapole, telles que Turckheim, Munster et Kaysersberg se rebellent. Le seigneur Jean de Lupfen ayant résidence à Kientzheim réagit en investissant Turckheim, dévastant Munster et maltraitant des bourgeois à Kaysersberg. Les villes se liguent et veulent attaquer Kientzheim qui, ceinturée de haute muraille est imprenable. L’armée des assaillants, pour se venger, incendie l’église de Sigolsheim.

Des villageois pieux retrouvent dans les décombres de leur église, les statues en bois de la Vierge Marie et Saint Jean pratiquement intactes. Ils les mettent à l’abri dans la chapelle de Kientzheim.
Et c’est dans ce sanctuaire que le 7 août 1466, au moment des Vêpres, les nombreux fidèles voient " clairement et ostensiblement pleurer les deux statues et que des larmes coulaient fraichement de leurs yeux sur les joues et jusqu’au col " .
Ce miracle est consigné dans un parchemin et chaque témoin certifie sous la foi du serment la véracité du fait.

L’annonce du miracle se répand rapidement en Alsace et dans tout le bassin rhénan et très vite, les pèlerins affluents. Les grâces obtenues semblent être attribuées à Notre Dame de Kientzheim

Les  pèlerins font réaliser par des artistes locaux de nombreux ex votos dont 112 datés essentiellement des 18 ème et 19 eme sont exposés de nos jours dans la chapelle.

Après ce premier arrêt, le groupe pris la direction de Kaysersberg et du château du Schlossberg en empruntant les chemins des coteaux viticoles. Cela nous permis d'avoir de beaux points de vue sur le paysage environnant sous une météo beaucoup plus clémente que prévu.

Le chemin retour nous fit traverser les rues animées de Kaysersberg ( période de Noel oblige) avant de retrouver la quiétude des rues de Kientzheim.

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36 participants, 7,5km pour un dénivelé de 320m, guide du jour Jean-Marc Fischer

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Départ du parking de l'Egten, difficile à trouver pour certain, mais finalement c'est une troupe au complet qui a commencé cette randonnée

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Une bonne "grimpée" dès le départ mais toujours dans  la bonne humeur !

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SITE MAGNIFIQUE: LA CARRIÈRE DE BERGHOLTZ :

L’exploitation de cette carrière est antérieure au XVIe siècle. Sa longueur actuelle est d’environ 600 mètres et sa hauteur grimpe jusqu’à 30 mètres. C’est en 1790 qu’elle devient propriété communale. De 1760 à 1770, elle avait été exploitée par le chapitre de Murbach afin de construire l’église Notre-Dame de Guebwiller. Le dernier bail de location de la carrière a été signé en 1910. Une quinzaine de personnes travaillait encore sur le site. La pierre de grès extraite de cette carrière a permis la construction de maisons, de l’église de Bergholtz, de dallages, de fontaines et de la ville fortifiée de Neuf-Brisach, œuvre de Vauban. Pour transporter les pierres jusqu’au bas du plateau, un chemin de schlittage sillonnait la forêt. On devine encore par endroits son tracé. Le « canal Vauban », creusé en six mois par des bataillons de soldats à la fin du XVIIe siècle, servait à transporter des matériaux de construction vers Neuf-Brisach ; son point de départ se situait dans le secteur de Pfaffenheim et depuis Bergholtz, un petit canal rejoignait cet endroit. Malheureusement, dès 1703 une grande partie du canal a été comblée pour des raisons militaires.

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Après la pause, retour par le haut des carrières avec un arrêt pour "profiter" du panorama... un peu brumeux aux dires de certain !

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Retour par Bergholtz Zell pour admirer la très belle et symbolique sculpture de Claude Bonnot.

Arrivée au parking en profitant d'une belle vue sur toute la plaine.

Merci à tous les participants !

Le 1er décembre, c'était le début de l'hiver météorologique, et l'occasion d'aller voir les couleurs de l'automne entre Masevaux et le château de Montori.

10 marcheuses et marcheurs (Danielle, Véronique, Pascal, Luc, Bernard, Christian, André, René, Régis guidés par Dominique) entament leur petite randonnée à 11 h au parcours Vita de Masevaux.

Le groupe arrive avant midi au refuge de Grambaechle, superbe abri. On peut y manger dehors, s'y abriter.

Il y a du bois sur place, et nous imaginons volontiers une sortie barbecue lors d'une future saison !

La pause pique nique ne dure pas bien longtemps, il fait quand même frais, et tout le monde se réchauffe lors de la montée du Sudel.

Arrivée au Sudel, 920 m et point culminant du parcours. Le site a accueilli jusqu'en 1914 un observatoire.

On y voit aussi le chemin des bornes, d'un côté la France, de l'autre l'Allemagne. Aujourd'hui territoire de Belfort et Haut-Rhin !

Une descente d'un à deux kilomètres, et nous voilà à la chapelle Ste-Catherine. Troisième du nom à cet emplacement. C'est aujourd'hui un lieu de pélerinage.

On dit que la source voisine aurait des vertus sur les maladies des yeux. Personne n'a voulu vérifier !

Tout le monde pensait en avoir fini avec les montées, mais non, il faut gravir la butte des ruines du château de Montori (800 m) !

L'origine du nom n'est pas clairement établie : mont d'Ulrich ?

Malgré le temps couvert, la vue est belle mais.... qu'est-ce que ça caille !

Il est temps de repasser au refuge, et de revenir aux voitures. La nuit tombe tôt dirait André....

12,5 kms, dénivelé : 570 m. De l'avis unanime le bon compromis pour une petite journée d'hiver !

Texte et photos : DD

Le détail du parcours ici

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34 randonneurs sont partis d’Ammerschwihr pour une belle randonnée hivernale mais ensoleillée. Départ de la Porte Haute datant du XIIIème siècle avec un cadran solaire aux armes de la ville qui figure sur les façades est et ouest.

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Une 1^ère pause où, par un « tour de magie » deux portables perdus ont fait leur réapparition ; merci Pierre – Paul !

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Arrivée à la Chapelle Saint-Wolfgang, construite sur un rocher au sud de la ville de Kaysersberg, c’est l'ancienne chapelle de la léproserie qui a été consacrée en 1418. Flanquée d'une tourelle permettant l'accès à une petite tribune, la nef unique, dont le plafond a été refait au 18e siècle, est prolongée par un chœur en demi-cercle. Le musée municipal conserve plusieurs sculptures des 15e, 16e et 18e siècles provenant de cette chapelle.

Très beau panorama sur toute la ville de Kaysersberg

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La pause, bienvenue après une bonne mais courte grimpée, au lieu-dit Chapelle Flieger : pas de chapelle ici mais un vieil oratoire pour ce carrefour d’itinéraires de randonnée, équipé en place de repos avec tables et bancs, qui ont fait le bonheur de nos randonneurs !

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Le retour commence par une descente tranquille au travers de forêts, encore représentatives d’un bel été indien dont nous avons bien profité.

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La randonnée se termine en longeant les vignes puis en empruntant un petit chemin – tout en douceur et romantisme - longeant le petit ruisseau « Le Walbach » avant le retour au parking de départ ;

Merci à notre guide du jour, Fabienne Keller, pour cette belle sortie !

                                                                                                                                                      Photos Pierre Naffzger et JM Fischer

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Ils étaient onze courageux randonneurs en ce jeudi 10 novembre, à partir à l'assaut du Linge par cette radieuse journée d'automne sous la conduite d’André.

Au départ des hauteurs de Soultzeren, après quelques lacets dans le sous-bois, le tracé débouche rapidement sur la chaume et nous permet tout au long de la montée du col du Wettstein de profiter d'un soleil radieux, de la vue sur le village sur le massif du Hohneck et la grande crête.

Du point de vue météorologique, la journée est classique des journées d'automne : brouillard dense dans la plaine et les vallées, soleil généreux en altitude. 

Au col même, et juste après une pause, première rencontre avec l'histore .Ici, le cimetière militaire français s'étale devant nous dans une forêt dense sur près d'un hectare.L'entrée par le portail encadré de piliers ornés d'un glaive et d'un rameau d'olivier et l'allée centrale nous invitent à rejoindre la grande croix de 13 m commémorative, avec à sa base la sculpture en bronze du chasseur alpin agonisant. De part et d'autre les deux ossuaires et les croix matérialisent les tombes.3538 poilus reposent en ce cimetière.

Au sein des groupes de visiteurs c'est humilité, respect et émotion.

Nous poursuivons par la forêt cette fois vers les fermes historiques Combe d'où partaient les premiers assauts des unités françaises pour remonter vers le sud et déboucher au-dessus de la Ferme Auberge du Glasborn.Alain, le propriétaire des lieux nous accueille dans la salle même de l'auberge (et non dans le chalet extérieur réservé au "hors sac") sans faire de distinction entre d'éventuels randonneurs consommant en mode hors sac et autres en quête des produits de l'auberge. Merci à lui.

Après l'excellent et copieux repas, nous prenons la direction du mémorial à moins d'un km de là, avec une "plongée" dans l'ambiance d'un champ de bataille de montagne de la  Première Guerre mondiale.

Ici, le spectateur peut revivre au travers de la projection d'un court métrage et de l'exposition, la vie d'enfer menée par les chasseurs dans ce champ de bataille qui a causé près de 10 000 morts.A l'origine de cette bataille, le haut commandement avait décidé de reconquérir les vallées de Munster, d'Orbey et la plaine, par une manœuvre d'inspiration napoléonienne dite "Manœuvre de débordement par les hauts" .Il oubliait cependant que l'ennemi avait eu et pris le temps de fortifier ce secteur, d'où l'importance des pertes humaines...

Retour par le sommet du Schratzmaennele point culminant du secteur à 1045 m équipé en son temps de plusieurs nids de mitrailleuses, puis par la Courtine point de départ des vagues d'assaut, une chaume qui, malgré le temps qui s'est écoulé, reste parsemée de myriades de trous d'obus.

Plus loin, nous débouchons enfin au sommet du Bärrenkopf, devenu un site secondaire de décollage des parapentes, point d'orgue de la randonnée de par sa vue panoramique à 330° 

A l'ouest la plaine d'Alsace. Au sud, le chaînon secondaire avec le Petit Ballon, à l'ouest et au nord la grande crête des Hautes Vosges.

(Selon un sondage effectué parmi les Accompagnateurs en moyenne montagne, le site où nous nous trouvons, le Petit Ballon, le Tanet enfin offrent les plus belles vues des Hautes Vosges.) 

C'est la descente enfin sur Hohrodberg puis Soultzeren.

Merci à vous pour votre aimable participation à cette randonnée commémorative. (Mais aussi gastronomique, historique et nocturne, pour reprendre vos propos). De petits retards accumulés au départ, à l'auberge, au Musée, mais aussi en raison de l'allure du groupe, ont en effet permis aux uns de découvrir sur les derniers kilomètres l'originalité d'une marche nocturne !

André